Entre 2014 et 2019, des opérations d’exploration du territoire camerounais ont permis de mettre en évidence 300 nouveaux sites miniers, vient de révéler le ministre des Mines, Dodo Ndocké, au cours d’une conférence de presse.
Par Brice R. Mbodiam
Cette annonce a été faite en prélude au Cameroon International Mining Exposition (Cime). Ce grand rendez-vous du secteur minier au Cameroun aura lieu du 2 au 4 septembre 2019 dans la capitale du pays.
Ces indices de minéraux, apprend-on, ont été mis en évidence dans les régions de l’Est, de l’Ouest, de l’Adamaoua, du Nord et du Centre. Les minéraux enfouis dans le sous-sol de ces nouveaux sites miniers sont variés. Il s’agit notamment de l’or, du zinc, des terres rares, de l’uranium, du nickel, du rutile ou encore du manganèse.
Ces découvertes ont été faites dans le cadre du Projet de renforcement des capacités dans le secteur minier (Precasem), programme financé par la Banque mondiale. L’on se souvient que, grâce à ce projet, le gouvernement camerounais avait officiellement lancé, le 24 janvier 2017, un programme de cartographie géologique et géochimique dans six régions du pays (Adamaoua, Centre, Est, Littoral, Nord-Ouest et Sud-Ouest). Ces travaux de prospection de sites miniers avaient été confiés à un groupement de cabinets constitué par BRGM, la société camerounaise BEIG3 et le Finlandais GTK.
Toujours dans le cadre du Precasem, le gouvernement camerounais avait initié, en janvier 2014, des opérations de «levé géophysique aéroporté» couvrant une superficie de 160 000 km2 répartie dans six régions du pays (Nord, Adamaoua, Ouest, Est, Littoral et Centre). Toutes ces activités de prospection visent à évaluer le potentiel minier réel du Cameroun, pays dont seulement 40% du territoire avait déjà fait l’objet d’exploration minière au moment du lancement du Precasem.
Source: ecodafrik