Les ministres francophones ont tenu les 23 et 24 Novembre 2016 à Antananarivo leur 32e conférence ministérielle du (CMF). L’autonomisation des jeunes, le renforcement des capacités économiques dans l’espace francophone avec en toile de fonds, la situation en République Démocratique du Congo, au Burundi et en Centrafrique était entre autres sujets à l’ordre du Jour de cette rencontre. Rencontre, qui a abouti à l’adoption d’un projet de déclaration qui sera soumit au chefs d’Etats et de gouvernements pour adoption lors de rencontre samedi et dimanche.
Par Irene Herman
De l’instabilité politique au changement climatique en passant par la radicalisation des jeunes, plusieurs questions majeures étaient à l’ordre du jour de la conférence ministérielle du XVIe sommet de la francophonie ( CMF). Les délégations ont à cette occasion examinée des approches de solutions pour mieux contenir ces troubles dans l’espace francophone.
Évoquant, le thème de ses assises, beaucoup plus centre sur l’économie et le social que la politique, la présidente de cette conférence ministérielle, Attalah Beatrice, ministre malgache des Affaires étrangères a exhorté les États à identifier des mesures inclusives visant à consolider la paix. “ La nécessité de concilier la croissance, la préservation de la nature et la sécurité est désormais un impératif “, a-t-elle précise.
Les participants à ces travaux de la conférence ministérielle qui à durs deux jours sont collectivement préoccupés par la situation politique dans certains pays francophones notamment la Centrafrique, le Burundi, et la république démocratique du Congo.
Une déclaration commune sera adoptée a l’issue des travaux du sommet puisque selon la ministre malgache des Affaires étrangères, La CMF a le droit d’exprimer sa position sur les grands axes de l’action multilatérale.