Après dix années au service de l’Organisation des Nations Unies, le Secrétaire général, Ban Ki-moon, a quitté vendredi le siège de l’organisation à New York sous les applaudissements du personnel onusien et des représentants des Etats membres.
Dans son dernier discours au siège de l’ONU, M. Ban a remercié le personnel des Nations Unies pour son travail acharné. « Merci pour votre engagement, merci pour votre leadership pour l’humanité », a dit le Secrétaire général. « Vous avez travaillé jour après jour. Et je vous remercie. Cela m’a vraiment motivé. (…) Cela m’a donné de la motivation pour travailler de plus en plus fort », a-t-il déclaré.
Devant ceux dont il se dit très fier de pouvoir les appeler « mes collègues », M. Ban a rappelé les quatre principes qui ont guidé son travail de Secrétaire général des Nations Unies au cours des dix dernières années : fixer des priorités et rester concentrés, ne jamais abandonner, maintenir l’attention sur les gens et défendre celles et ceux laissés pour compte.
Pour le huitième Secrétaire général, ses deux mandats à la tête de l’ONU furent un privilège de servir les peuples du monde. « Et ce fut un honneur de servir avec vous et tous nos partenaires – y compris les États Membres, la société civile et bien d’autres encore », a-t-il dit, précisant qu’il portera toujours fièrement le titre de citoyen global.
« Je serai votre ambassadeur honoraire. Je serai toujours l’enfant des Nations Unies », a déclaré celui qui n’a pas oublié l’aide apportée par l’ONU à son peuple pendant la guerre de Corée.
Samedi soir, M. Ban sera l’invité d’honneur de la célébration du réveillon du Nouvel An qui se tiendra dans le quartier animé newyorkais de Times Square. Sur place, il lancera le compte à rebours des dernières secondes qui précéderont l’entrée dans l’année 2017.
« Je me réjouis à l’idée de rejoindre des centaines de milliers de personnes du monde entier pour faire sonner la nouvelle année à Times Square », a déclaré celui dont le mandat de Secrétaire général prendra officiellement fin à minuit.
« Cet événement est un puissant rappel de notre humanité commune à un moment où la solidarité est nécessaire pour aborder les questions mondiales, répondre aux besoins de ceux qui souffrent et surmonter les divisions dans la société », a-t-il ajouté, appelant le monde à travailler en faveur de l’inclusion, de la compassion et de la paix.
« Maintenant je me sens un peu comme Cendrillon », a plaisanté M. Ban. « Demain à minuit, tout change! ».