Dix jours après l’entrée en vigueur de l’Accord de Paris sur le changement climatique, des dizaines de dirigeants du monde réunis à la Conférence des Nations Unies sur le climat à Marrakech (COP 22) ont affiché mercredi leur ferme soutien à la mise en œuvre de cet accord. Au nombre des chefs d’Etats présents à cette rencontre figure le président du Bénin Patrice Talon qui propose de promouvoir et d’abriter un centre international de recherche pour répondre concrètement aux effets néfastes des changements climatiques sur l’agriculture en Afrique.
Par Irene Herman
“L’agriculture en Afrique, de nature essentiellement pluviale, est fondamentalement vulnérable aux effets du changement climatique”. Le chef de l’Etat béninois, Patrice Talon l’a martelé mercredi devant ses homologues présidents à Marrakech, lors des assises de la COP22, une rencontre qui, selon le premier citoyen béninois favorisera la mise en œuvre de la volonté commune internationale à améliorer le présent et sauver l’avenir du monde.
Le président Talon a accueilli avec satisfaction à cette occasion, l’initiative 3A (Adaptation de l’Agriculture en Afrique) lancée par Sa Majesté le Roi du Maroc, qui selon lui constitue, le cadre d’action adéquat. Il en a profité pour inviter la communauté internationale à s’engager dès à présent pour le transfert de technologie, la recherche agricole et la mise en place des financements nécessaires en vue de bons résultats dans la lutte internationale contre les affres du changement climatique.
Pour sa part, Patrice Talon souhaite promouvoir un centre international de recherche pour répondre concrètement aux effets néfastes des changements climatiques, notamment sur l’agriculture en Afrique en lien avec l’Institut International pour l’Agriculture Tropicale. Son pays le Bénin est cependant disposé à abriter ce entre, a rassuré le chef de l’Etat béninois.
“Aucun pays ne doit être laissé seul face au changement climatique”, souligne le président du Bénin qui, estime que les Etats dans leur ensemble doivent travailler à une mise en œuvre efficace et productive de l’Accord de Paris. Marrakech pour lui, doit être le point de départ de cet élan collectif en faveur de la mise en œuvre équitable de Accord international sur la climat.