Les États-Unis alertent sur une maladie infantile auto-immune rare mais parfois mortelle chez les enfants est en pleine croissance. Les autorités sanitaires américaines indiquent qu’elle est liée à la pandémie de COVID-19; qui continue de faire des victimes, malgré la mobilisation mondiale contre sa propagation.
Le Centre américain de contrôle des maladies (CDC) a appelé la maladie, le syndrome inflammatoire multisystémique chez les enfants (MIS-C). Le virus se manifeste, entre autres, par la fièvre et l’inflammation de plusieurs organes qui provoquent une maladie grave nécessitant une hospitalisation et une infection confirmée active ou récente au coronavirus. La maladie avait été précédemment désignée sous le nom de syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique (PMIS) par l’État de New York, où plus d’une centaine de cas ont été signalés, dont au moins trois décès.
Des médecins disent que les patients infectés présentent parfois des symptômes similaires à une maladie appelée Kawasaki et qui entraine un gonflement des vaisseaux sanguins dans tout le corps, entraînant une douleur extrême. Le CDC indique que les médecins devraient “considérer le SIG-C dans tout décès pédiatrique avec des preuves d’infection par le SRAS-CoV-2”, se référant au virus qui cause le COVID-19.
Selon Sunil Sood, pédiatre au Cohen Children’s Medical Center à New York, le traitement consiste à injecter des anticorps ainsi qu’à administrer des stéroïdes et de l’aspirine au cas où les patients subissaient une perte soudaine de tension artérielle, appelée «choc».
Il a ajouté que les symptômes apparaissent quatre à six semaines après qu’un enfant a été infecté. Les premiers cas ont été signalés en Europe, notamment en Grande Bretagne en fin avril; puis en Amérique du Nord. Six des huit patients dans une étude récente du Lancet en Grande-Bretagne étaient d’origine afro-caribéenne.
La rédaction avec l’AFP