Le Secrétaire général désigné de l’ONU, António Guterres, a prêté serment lundi 12 décembre 2016 en tant que prochain Secrétaire général de l’Organisation lors d’une cérémonie à l’Assemblée générale des Nations Unies.
M. Guterres, qui prendra officiellement ses fonctions le 1er janvier 2017 pour un mandat de cinq ans, a promis de mettre le développement au centre des travaux de l’ONU. Il a assuré que l’Organisation peut changer pour répondre de manière efficace aux multiples défis auxquels la communauté internationale est confrontée.
« L’ONU doit être souple et efficace. Elle doit se concentrer davantage sur les résultats et moins sur les procédures, davantage sur les gens et moins sur la bureaucratie », a déclaré M. Guterres après avoir prêté serment.
« Les Nations Unies sont nées de la guerre. Aujourd’hui, nous devons être ici pour la paix », a-t-il ajouté, soulignant que la priorité de l’Organisation est de s’attaquer aux causes profondes des trois piliers de l’ONU : la paix et la sécurité, le développement durable et les droits de l’homme.
Premier ministre portugais de 1995 à 2002 et Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés de 2005 à 2015, M. Guterres a été nommé Secrétaire général par acclamation par l’Assemblée générale des Nations Unies le 13 octobre, après que le Conseil de sécurité a recommandé de le nommer à ce poste.
La sélection de M. Guterres a eu lieu à l’issue d’un processus historique au cours duquel, pour la première fois, les États membres ont eu des rencontres informelles avec tous les candidats au poste de Secrétaire général, dont sept femmes.
Le Président de l’Assemblée générale, Peter Thomson, a souligné lundi qu’António Guterres avait été choisi à la suite d’un processus « au cours duquel son intégrité, ses valeurs et ses compétences ont brillé ».
« Le Secrétaire général désigné est effectivement reconnu comme un homme qui incarne l’esprit universel des Nations Unies. Nous sommes persuadés qu’il dirigera notre Organisation avec sagesse et rectitude, toujours dévoué au bien commun de l’humanité » a-t-il dans un discours.