Le Bénin a désormais une de ses ressortissantes à la Cour pénale internationale (Cpi). Il s’agit de Maître Reine Alapini Gansou. Son élection a eu lieu, lors de la seizième session de l’Assemblée des États Parties, en cours au Siège des Nations Unies à New York. “Pour moi, cela représente pour moi, la continuation d’un cheminent“, a-t-elle fièrement confié à Infostime un peu avant son élection.
Par Irene Herman
Au total, six nouveaux juges ont été élus pour un mandat de neuf ans, notamment sur les listes A et B. Les juges de la liste A ont une compétence reconnue en droit pénal, tandis que les juges de la liste B ont une compétence reconnue dans les domaines pertinents du droit international, y compris le droit international humanitaire et les droits de l’homme. La candidate du Bénin soutenue par l’Union Africaine est cependant et, à juste titre, la seule élue sur la liste B. Elle a obtenu la majorité des 2/3 des Etats Parties présents et votants avec 83 voix.
Reine Adelaide Sophie ALAPINI-GANSOU était la présidente de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples depuis l’année 2009, seulement quelques années après son entrée dans l’institution.
Elle a fait son entrée au barreau du Bénin en tant qu’avocate en 1986, et enseigne le Droit à l’Université d’Abomey-Calavi dans le sud-est du Benin depuis l’an 2000. Membre de la Cour permanente d’arbitrage des Nations-Unies depuis le 19 janvier 2011, elle est également lauréate du prix des Droits de l’Homme du Cinquantenaire des indépendances africaines en 2010. Elle justifie sa candidature par la volonté qui l’a toujours animée: celle de dire le droit et surtout de rendre justice.