Le gouvernement congolais a déclaré mardi la fin de l’épidémie de la maladie à virus Ebola officiellement annoncée le 8 mai et qui a tué 33 personnes dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo.
“Après une période d’observation de 42 jours, sans aucun nouveau cas confirmé enregistré, et conformément à la réglementation sanitaire internationale, je déclare à partir de ce jour, 24 juillet 2018, la fin de l’épidémie de la maladie à virus Ebola dans la province de l’Équateur”, a dit le ministre de la Santé Oly Ilunga.
“Au total, après vérification, la coordination nationale a comptabilisé 54 cas, dont 33 décès et 21 survivants, qui se sont regroupés au sein de l’Association nationale des vainqueurs d’Ebola”, a-t-il précisé dans un communiqué lu sur la chaîne nationale RTNC.
Un précédent bilan du ministère en date du 20 juillet faisait état de 29 morts et 53 cas dont 38 confirmés et 15 probables.
La RDC et ses partenaires s’étaient préparés “au pire des scénarios” quand l’épidémie a touché le 16 mai Mbandaka, capitale régionale d’environ 1,2 million d’habitants, reliée directement à Kinshasa et ses quelque 10 millions d’habitants par le fleuve Congo.
Le ministre a salué “la rapidité et l’efficacité de la riposte mise en place par le gouvernement et ses partenaires”, soulignant “l’administration pour la première fois, à 3.300 personnes, du vaccin contre Ebola”.
Cette épidémie est la neuvième sur le sol congolais depuis que le virus de cette fièvre hémorragique y a été découvert en 1976.
Avec l’AFP