Il y a encore peu, le mode s’insurgeait de voir des Noirs bradés comme des objets de moindres valeurs sur leurs propres continent. Une actualité qui avait fait couler de l’encre et des salives dans les medias un peu partout dans le monde. Au même moment au Bénin, un journaliste béninois répondant au nom de Tranquillin Arcade Gbènontin publiait un roman qui résonne comme un écho à cette actualité africaine.
Il n’est un secret pour personne que ce sont des milliers de nos confrères qui, dans
leurs courses au bonheur vont perdre la vie dans les profondeurs de la
méditerrannée. Le roman Ma Résilience du journaliste béninois Tranquillin Arcade
Gbènontin s’apparente à un rappel à la raison, en même temps qu’il sous entend une
mise sous lumière des non-dits de l’exode des africains.
En effet, alors que les medias diffusent à longueur de journée des images de plusieurs
africains servant de nourriture aux poissons, personne ne parle de ceux d’entre eux
qui, ayant quand même pu entrer en occident connaissent des destinés parfois bien
plus funestes. L’allusion est ici faite à ceux qui finissent dans les réseaux de trafic
d’être humains ou d’organes. Sans compter les femmes qui deviennent des prostitués à
la solde d’individus impitoyables.
Au contact des pages du roman, le lecteur aura le frisson de découvrir le danger
auquel s’exposent les jeunes africains qui souvent prennent la décision de se rentre
dans des contrées lointaines pour réussir. Duperie, mesquinerie, vol et mise en danger
de la vie d’autrui, ce ne sont là qu’un aperçu de ce que fut cette étape de la vie de
l’auteur. Tranquillin Arcade Gbènontin exerce actuellement en tant que journaliste sur
une chaine de télévision de son pays. Il est aussi détenteur d’un licence en Science de
Gestion, d’un Diplôme Universitaire de Technologie (DUT) en Gestion des Entreprises
et des Administrations, et d’un Master en Communication & Marketing.
L’auteur entreprend de se rendre dans les contrées reculées de son pays afin de faire passer son message : on peut réussir chez soi.