« L’espace francophone est devenu, en quelque sorte, un laboratoire des opérations de paix », a déclaré lundi MICHAËLLE JEAN, Secrétaire générale de l’Organisation Internationale de Francophonie ( OIF ) devant les membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies à New York. C’était à l’occasion d’une réunion ministérielle de l’organe qui, examinait les voies et moyens devant permettre à l’Onu, de mieux faire face aux menaces asymétriques et terroristes dans le monde, notamment en Afrique.
Par Irene Herman
A cette occasion madame Jean a plaidé pour le renforcement de la dimension civile des opérations de paix, gage de stabilisation dans les situations de sortie de crise et de transition. Pour elle, l’approche sécuritaire est nécessaire, mais non suffisante. Elle renchérit, en insistant sur l’éducation et la formation pour tous, la création d’emplois et l’investissement dans les initiatives économiques des femmes et des jeunes, l’enracinement de la culture de la démocratie et de la paix, et la consolidation de l’état de droit.
La prise en compte des compétences francophones dans les opérations de maintien de paix était entre autres priorités, de la Secrétaire Générale lors de cette rencontre. Madame Jean a par ailleurs confié à infostime à sa sortie de réunion, qu’elle fera de son mieux, pour la reconnaissance et le respect du multilinguisme notamment du français, au sein des instances multilatérales et pour donner de la voix aux compétences Francophones surtout en matière de paix et de sécurité dans le monde.
Il faut souligner que dans l’histoire de l’OIF, c’est pour la première que le premier responsable de l’organisation participe a une réunion du conseil de sécurité.