Le président congolais Joseph Kabila a réclamé mardi devant l’Assemblée générale annuelle des Nations unies “le début effectif et substantiel du retrait” des Casques bleus de son pays, affirmant le caractère “irréversible” du scrutin présidentiel prévu le 23 décembre.
“Vingt ans après le déploiement des forces onusiennes dans mon pays, et en raison de leurs résultats largement mitigés au plan opérationnel, mon gouvernement réitère son exigence du début effectif et substantiel du retrait de cette force multilatérale”, a-t-il dit.
La mission de paix Monusco, qui compte quelque 17.000 Casques bleus pour un budget annuel d’un peu plus d’un milliard de dollars, est l’une des plus importantes mission de la paix de l’ONU dans le monde.
En janvier, Joseph Kabila avait déjà réclamé que la Monusco quitte le pays, au plus tard en 2020.
La République démocratique du Congo, encore “confinée il y a quelques années au rang d’Etat failli, affiche aujourd’hui des ambitions d’émergence incontestable tant les signaux économiques, sécuritaires et politiques sont encourageants”, a plaidé le président congolais.
“En dépit des défis encore énormes (…), je réaffirme le caractère irréversible de la tenue des élections à la fin de l’année”, a-t-il aussi dit. “Tout sera mis en oeuvre pour garantir le caractère apaisé et crédible du scrutin”, a-t-il promis.
Il a une nouvelle fois assuré que son pays s’opposera “à toute ingérence dans le processus électoral en cours”, justifiant la prise en charge financière totale de l’organisation des élections par son gouvernement.
Avec l’AFP