Les 54 pays de l’Union Africaine vont se retrouver à Lomé au Togo le 15 octobre prochain pour un sommet sur la sécurité maritime et le développement de l’Afrique. Il s’agit d’une première initiative de l’organisation régionale, dont l’objectif, est de rédiger une charte de la sûreté et la sécurité maritime pour le continent avec en toile de fond, l’économie bleue.
Par Irene Herman
L’économie bleue est l’un des points essentiels de cette charte en plus bien évidemment de la sécurité maritime. 90 à 92% des marchandises entrant en Afrique passent par la mer selon le ministre togolais des affaires étrangères, Robert Dussey. C’est pour cela que les discussions du sommet seront non seulement axées sur les aspects sécuritaires mais aussi et surtout sur le volet économique des activités maritimes. Sur ce fait, les décideurs doivent convenir ensemble d’un mécanisme commun favorable, à une meilleure gestion des activités maritimes. Le texte qui sera adopté à l’issue du sommet se veut contraignant obligeant ainsi tous les États africains à coopérer de manière inclusive pour mieux maîtriser la sécurité et les activités économiques aux larges des côtes africaines qui, pour la plupart du temps leur échappe.
La stratégie africaine intégrée pour les mers a l’horizon 2050, entendez: Stratégie AIM 2050 sera donc au coeur des travaux de Lomé. L’objectif est d’oeuvrer pour la mise en oeuvre de son plan d’operationnalisation en vue d’une plus grande richesse, par la promotion d’une économie bleue, florissante, durable, sécurisée et respectueuse de l’environnement.
Au cours de ces assises, diverses questions seront abordées. Entreautres, la coopération régionale et internationale pour la sauvegarde de la sécurité maritime, la migration, les trafics illicites de tous genrestransitant en mer, les vols à main armée, la pêche illicite et la préservation d’environnement marin. Les participants examineront également les voies et moyens adéquats pour enrayer les actes criminels qui portent une atteinte grave a la paix et à la sécurité ainsi qu’à la navigation dans l’ensemble de l’espace maritime africain, en particulier, dans la corne de l’Afrique et dans le golfe de Guinée.