Les travaux du 19e forum de Bamako ont officiellement démarré ce mercredi 21 février 2019 à Azalaï Salam Hôtel dans la capitale malienne. Des participants, venus des quatre coins du monde, prennent part à ce rendez-vous annuel qui se penche cette année sur l’immigration. Un thème qui s’est imposé au regard de l’actualité de ces dernières années, notamment autour de la Méditerranée. Objectif, établir une ardoise de recommandations à soumettre aux dirigeants du monde pour mieux contenir les problèmes migratoires.
Par Iréné Herman
Quelle dynamique entre l’Europe et l’Afrique ? Opportunité ou menace pour les pays d’accueil ? Nationalisme ou métissage ? Construire des ponts ou des murs ? Que faire ensemble ….?. Elles sont nombreuses ces questions qui servent de base des échanges aux différents ateliers du forum de Bamako. Membres de la société civile, leaders religieux, plusieurs responsables politiques de la sous-région et des organismes internationaux se sont joints au promoteur du forum, Abdoullah Coulibaly, pour tirer la sonnette d’alarme en vue d’identifier, non seulement les approches de solutions aux problèmes migratoires, mais aussi sensibiliser la jeunesse africaine à mieux considérer ses atouts sur le continent.
Pour le ministre de l’intégration africaine et des Burkinabé de l’extérieur, Paul Robert Tiendrébéogo, il faut totalement changer le narratif. Il a aussi indiqué que c’est dans le respect mutuel que les mondes, notamment les africains, pourront ensemble réussir à trouver des solutions aux difficultés liées à l’immigration.
Même son de cloche du côté de son homologue du Mali, Yaya Sangaré, ministre des maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine.
Plusieurs entreprises publiques et privées dont “the africa development solution” sont présentes à ce rendez-vous. Les travaux du forum de Bamako prendront officiellement fin ce vendredi 23 février 2019, avec à la clé, des recommandations qui seront soumises aux responsables politiques en vue de leur mise en œuvre.