La police du comté de Prince George, aux Etats-Unis, dans l’Etat du maryland, a lancé cette semaine, des activités de formation, qui interdisent aux officiers et agents de coopérer avec les autorités fédérales de l’immigration pour exécuter les mesures d’expulsion civile.
La formation comprend une vidéo de cinq minutes qui sera diffusée au début de l’appel des prochains jours. Elle rappelle aux agents de coopérer avec le service américain de l’immigration et des douanes uniquement si une personne est recherchée en vertu d’un mandat d’immigration ou en relation avec certains crimes présumés, et non pour une simple procédure de renvoi.
-Pas d’alerte ni d’exécution pour les expulsions au civil-
Depuis toujours, le comté de Prince George n’honore pas les détenus de ICE (service américain de l’immigration et des douanes) pour des affaires non criminelles. Le chef de la police, Hank Stawinski, a déclaré au Washington Post le mois dernier que des agents avaient alerté par erreur une agence fédérale après avoir interpellé des immigrés sans papiers dont les ordonnances d’expulsion au civil avaient été saisies dans une base de données fédérale.
Après avoir consulté des avocats, le comté a élaboré des règles écrites spécifiques pour interdire cette pratique.
Dans la vidéo de formation, Stawinski dit qu’un “petit nombre” d’officiers avaient mal agi. Il a accusé les arrestations d’être tirées d’un langage spécifique utilisée dans la base de données criminelles du FBI. Ce langage technique a conduit des agents à confondre un “mandat administratif de renvoi en instance”, c’est-à-dire une citation à comparaître au civil, avec un mandat d’arrêt au pénal.