Côte d’Ivoire: libérée, Simone Gbagbo, l’ex-première dame retrouve ses partisans

L'ex-première dame ivoirienne Simone Gbagbo libérée mercredi, Abidjan, 8 août 2018. Gbagbo, 69, has spent seven years behind bars for her role in political violence that claimed several thousand lives in 2010-11. She had been implicated in the 2011 shelling of a market in an Abidjan district that supported Ouattara and for belonging to a "crisis cell" that allegedly coordinated attacks by the armed forces and militias in support of her husband. She was first detained without trial after her arrest in 2011 and later convicted and sentenced in 2015 on a charge of endangering state security. | AFP | ISSOUF SANOGO

L’ex-Première dame de Côte d’Ivoire Simone Gbagbo a été libérée mercredi, après avoir été amnistiée par le président ivoirien Alassane Ouattara, a indiqué son avocat Blédé Dohoré.

Simone Gbagbo, 69 ans, a quitté l’école de gendarmerie où elle était détenue depuis sept ans vers 12H15 GMT, heure locale pour regagner sa résidence du quartier de Cocody à Abidjan où l’attendaient un millier de sympathisants en liesse.

Au son des tambours et des chansons, une foule bariolée a acclamé l’ex-dame de fer ivoirienne qui devait s’adresser au public plus tard dans l’après-midi.

L’amnistie de 800 personnes, dont Simone Gbagbo et plusieurs figures de l’ancien régime du président Laurent Gbagbo, a été annoncée lundi par le président Ouattara, afin de favoriser la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire.

Libre en Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo reste poursuivie par la Cour pénale internationale (CPI) qui a délivré contre elle un mandat d’arrêt en février 2012. Mais le président Ouattara a affirmé en 2016 qu’il “n’enverrait plus d’Ivoiriens” à la CPI, estimant que son pays avait désormais une “justice opérationnelle”.

Avec l’AFP