Environs 11 millions de clandestins présents aux États-Unis sont potentiellement expulsables. Le gouvernement américain a publié mardi de nouvelles directives migratoires qui donnent un feu vert aux agents des douanes et de l’immigration d’expulser aussi rapidement que possible tous les clandestins qu’ils trouveront dans l’exercice de leurs fonctions. Ces mesures de la nouvelle administration de la maison blanche ciblent également entre autres, des étrangers qui auraient des dossiers sales au niveau de la police et des services fiscaux américains. Occasion pour la diplomate béninoise, Fernande Houngbédji en sa qualité de Consul général du Benin par intérim aux USA de formuler quelques conseil a ses compatriotes vivants sur le territoire américain.
Par Irene Herman
Le gouvernement de Donald Trump définit sept niveaux de priorité pour les expulsions de clandestins, à commencer par ceux condamnés pour des délits ou des crimes. La liste inclut aussi ceux qui sont simplement accusés de délits, et il offre aux fonctionnaires le pouvoir discrétionnaire d’apprécier le danger posé par un sans-papiers à l’ordre public ou à la sécurité nationale.
Selon la Maison-Blanche, il s’agissait là d’une concrétisation des promesses de campagne du candidat Trump. “La priorité, ce sont ceux qui représentent une menace pour ce pays “, déclare Sean Spicer, porte-parole de l’exécutif, qui estime à un million le nombre de personnes ayant déjà reçu d’un juge l’ordre de quitter le territoire américain.
Plusieurs communautés africaines sont la cible de ces nouvelles mesures migratoires. Répondant aux questions d’infostime, la diplomate Fernande Houngbedji, consul général du Bénin par intérim aux Etats-Unis estiment que “les ressortissants de son pays dans l’espace américain sont des exemples en matière de respect des lois”. Ce qui ne l’empêche pas cependant de leur demander d’être plus vigilants afin de ne pas se retrouver dans des situations inconfortables avec l’immigration américaine.