John Kasich jette l’éponge, le duel Trump-Clinton se précise.

Les alliés, une notion mouvante pour Donald Trump
Donald Trump, candidat du parti républicain à la présidentielle américaines

Donald Trump, candidat du parti républicain a la présidentielle américaine.

John Kasich, a officiellement annoncé ce mercredi 4 mai son retrait de la course à l’investiture. Son abandon suit de moins de 24 heures celui du sénateur du Texas Ted Cruz, après la large victoire de Donald Trump à la primaire de l’Indiana mardi soir. Donald Trump est donc désormais le seul candidat conservateur, et quasiment sûr d’être investi candidat du parti. Le milliardaire, qui n’a jamais brigué de mandat électif avant cette présidentielle, se projette dans son duel avec Hillary Clinton. Les deux candidats se disent prêts pour cette campagne selon la correspondante de Rfi a Washington, Anne-Marie Capomaccio .

« Au moment où je suspends ma campagne, je crois profondément que le seigneur me montrera le chemin pour accomplir mon destin... ». John Kasich suspend sa campagne, alors que le candidat républicain modéré n’avait en réalité jamais réussi à inquiéter ses adversaires.

Donald Trump salue la décision du gouverneur de l’Ohio, et prépare sa campagne contre Hillary Clinton, qui sera sans doute la candidate démocrate.

Le milliardaire a multiplié les interventions dans les médias pour affirmer sa position de « candidat évident » du parti républicain. Il a déjà annoncé que sa première décision à la Maison Blanche serait le retrait des décrets de Barack Obama sur des sujets tels que l’immigration. Il promet que la construction du mur à la frontière Sud des Etats-Unis sera prête à démarrer dans les trois mois après son élection.

Alors que le candidat affirme réfléchir au choix de son futur vice-président, il est loin de faire l’unanimité au sein de son propre parti, et pour l’instant Hillary Clinton domine dans tous les sondages nationaux. Mais le parcours étonnant de Donald Trump, qui a éliminé, contre toute attente, 16 adversaires républicains en moins d’un an, promet une élection très disputée.

Le candidat Trump n’a reculé devant aucune insulte contre les adversaires de son propre camp, tous les coups devraient donc être permis face à la candidate démocrate Hillary Clinton. Une perspective qui n’effraie pas l’ex-secrétaire d’État : « S’il veut faire comme tous ceux qui ont essayé de me mettre KO pour me sortir de la politique, eh bien, je l’attends sur ce terrain. Pour moi, c’est une situation très classique. »

Hillary Clinton se dit prête à affronter Donald Trump, mais elle n’est pas encore « débarrassée » de Bernie Sanders, qui a l’intention d’aller jusqu’à la primaire de Californie, pour imposer ses idées. Une situation qui fait dire à Donald Trump que la candidate est affaiblie. « Je pensais avoir une campagne longue, alors qu’elle aurait une campagne plus courte, mais elle n’a pas réglé le problème, a déclaré le candidat républicain. C’est comme au foot, elle ne réussit pas à le mettre en touche. Moi j’ai réglé le problème. »

Pour l’instant, les sondages nationaux sont favorables à Hillary Clinton en cas de duel contre Donald Trump, mais le deuxième round de cette campagne ne fait que commencer.