Nana Akufo-Addo a déclaré qu’il n’y avait « aucune raison » de souscrire un nouvel emprunt du Fonds Monétaire International, s’appuyant sur la rapide croissance que devrait connaître le pays d’Afrique de l’Ouest cette année.
« Nous sommes déterminés à mettre en place des mesures irréversibles, pour maintenir une stabilité macro-économique », a déclaré Nana Akufo-Addo dans un discours au Parlement à Accra. « Ainsi, il n’y aura plus aucune raison de s’appuyer sur cette institution internationale. »
Cité en exemple pour sa croissance rapide au début des années 2000, le Ghana a souffert de la chute des prix des commodités et l’ex-président John Mahama avait du se tourner vers le FMI pour un emprunt de 918 millions de dollars, dont l’argent sera fini d’être versé cette année.
L’endettement du pays a été l’un des fers de lance dans la campagne présidentielle, Akufo-Addo dénonçant la mauvaise gestion économique de son prédécesseur, entraînant selon lui une forte inflation, un fort taux de chômage et des pertes de revenus fiscaux.
« Pour la première fois depuis un long moment, notre économie est solide et tous les indices cruciaux sont au vert », a ajouté le chef d’Etat, arrivé au pouvoir il y a tout juste un an.