Des manifestants défilent à nouveau vendredi en très grand nombre dans les rues d’Alger, un mois après le début de la contestation, pour réclamer le départ du président Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 20 ans.
Aucun chiffre n’est disponible et le nombre des manifestants est difficile à établir, mais un cortège extrêmement compact remplit les rues convergeant vers la Grande Poste, bâtiment emblématique au cœur de la capitale algérienne.
Malgré des averses régulières sur la capitale, la mobilisation semble au moins similaire à celle des deux vendredis précédents, jugée exceptionnelle par les médias et analystes algériens.
Le carrefour de la Grande-Poste est à nouveau bondé et un cortège serré remonte sur plus de 2 km une des principales avenues qui y mène au son des derboukas (percussions du monde arabo-musulman). La foule a également envahi d’autres axes alentour.
“Dégagez tous!”, proclame une banderole dans le cortège, où dominent, comme chaque semaine les couleurs du drapeau algérien, vert et blanc, frappé du croissant et de l’étoile rouges.
Des manifestants se rassemblent également dans de nombreuses autres villes d’Algérie, rapportent médias algériens et réseaux sociaux.
Avec l’AFP