Trois Casques bleus ont été tués jeudi soir dans le nord-est du Mali lors d’une attaque combinée revendiquée par un groupe lié à Al-Qaïda, a annoncé vendredi la Mission des Nations unies (Minusma) dans un communiqué.
“Jeudi 9 Juin 2017, le camp de la Minusma à Kidal a été la cible de tirs intensifs de roquettes/mortiers”, qui ont fait cinq blessés parmi le personnel de la Minusma, selon le communiqué de la Mission de l’ONU.
“Les informations préliminaires indiquent qu’une dizaine d’obus de différents calibres ont ciblé le camp”, ajoute-elle, précisant que “quelques obus ont atterri dans les quartiers avoisinants du camp”.
“Peu après, une position de la Force a été attaquée à l’extérieur du camp. Trois Casques bleus ont été tués et trois autres blessés”, selon le communiqué, qui ne donne aucune indication sur leur nationalité.
Les contingents guinéen et tchadien forment l’essentiel des troupes de l’ONU à Kidal.
Cette attaque, comme la plupart de celles perpétrées au Mali ces derniers mois, a été revendiquée par une nouvelle alliance entre jihadistes du Sahel liés à Al-Qaïda, dirigée par le chef islamiste touareg malien Iyad Ag Ghaly, dans un communiqué diffusé vendredi sur les réseaux sociaux.
Cette nouvelle alliance jihadiste, “le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans”, a indiqué avoir tiré au mortier sur le camp des forces internationales à Kidal.
L’attaque a provoqué d’importants dégâts et blessé grièvement des militaires, affirme le Groupe, disant bénéficier de renseignements de sources proches de l’intérieur du camp”.
– Appel à coopérer avec l’ONU –
Un habitant de la région avait fait part à l’AFP jeudi soir de tirs d’une dizaines d’obus en début de soirée, sans autre indication.
“La Minusma condamne dans les termes les plus vigoureux ces attaques lâches et abjectes contre son personnel et la mise en danger de la population civile”, selon le texte.
“Elle exhorte les parties présentes à Kidal à assumer leur pleine responsabilité pour identifier les responsables afin d’assurer leur traduction devant la justice”, en référence notamment aux groupes de l’ex-rébellion à dominante touareg, dont Kidal est le bastion.
Deux Casques bleus tchadiens avaient été tués le 23 mai dans une embuscade aux environs d’Aguelhok (nord-est), près de la frontière algérienne.
Déployée depuis juillet 2013, la Minusma est la mission de maintien de la paix de l’ONU la plus coûteuse en vies humaines depuis la Somalie en 1993-1995, avec plus de 70 Casques bleus tués en opération.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda à la faveur de la déroute de l’armée face à la rébellion, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.
Ces groupes en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en janvier 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire internationale, qui se poursuit actuellement. Mais des zones entières échappent au contrôle des forces maliennes et étrangères, régulièrement visées par des attaques meurtrières, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix, censé isoler définitivement les jihadistes, dont l’application accumule les retards.
Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et dans le sud du pays et le phénomène déborde de plus en plus souvent sur les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger.
Trois Casques bleus ont été tués jeudi soir dans le nord-est du Mali lors d’une attaque combinée revendiquée par un groupe lié à Al-Qaïda, a annoncé vendredi la Mission des Nations unies (Minusma) dans un communiqué.
“Hier (jeudi), le camp de la Minusma à Kidal a été la cible de tirs intensifs de roquettes/mortiers”, qui ont fait cinq blessés parmi le personnel de la Minusma, selon le communiqué de la Mission de l’ONU.
“Les informations préliminaires indiquent qu’une dizaine d’obus de différents calibres ont ciblé le camp”, ajoute-elle, précisant que “quelques obus ont atterri dans les quartiers avoisinants du camp”.
“Peu après, une position de la Force a été attaquée à l’extérieur du camp. Trois Casques bleus ont été tués et trois autres blessés”, selon le communiqué, qui ne donne aucune indication sur leur nationalité.
Les contingents guinéen et tchadien forment l’essentiel des troupes de l’ONU à Kidal.
Cette attaque, comme la plupart de celles perpétrées au Mali ces derniers mois, a été revendiquée par une nouvelle alliance entre jihadistes du Sahel liés à Al-Qaïda, dirigée par le chef islamiste touareg malien Iyad Ag Ghaly, dans un communiqué diffusé vendredi sur les réseaux sociaux.
Cette nouvelle alliance jihadiste, “le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans”, a indiqué avoir tiré au mortier sur le camp des forces internationales à Kidal.
L’attaque a provoqué d’importants dégâts et blessé grièvement des militaires, affirme le Groupe, disant bénéficier de renseignements de sources proches de l’intérieur du camp”.
– Appel à coopérer avec l’ONU –
Un habitant de la région avait fait part à l’AFP jeudi soir de tirs d’une dizaines d’obus en début de soirée, sans autre indication.
“La Minusma condamne dans les termes les plus vigoureux ces attaques lâches et abjectes contre son personnel et la mise en danger de la population civile”, selon le texte.
“Elle exhorte les parties présentes à Kidal à assumer leur pleine responsabilité pour identifier les responsables afin d’assurer leur traduction devant la justice”, en référence notamment aux groupes de l’ex-rébellion à dominante touareg, dont Kidal est le bastion.
Deux Casques bleus tchadiens avaient été tués le 23 mai dans une embuscade aux environs d’Aguelhok (nord-est), près de la frontière algérienne.
Déployée depuis juillet 2013, la Minusma est la mission de maintien de la paix de l’ONU la plus coûteuse en vies humaines depuis la Somalie en 1993-1995, avec plus de 70 Casques bleus tués en opération.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda à la faveur de la déroute de l’armée face à la rébellion, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.
Ces groupes en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en janvier 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire internationale, qui se poursuit actuellement. Mais des zones entières échappent au contrôle des forces maliennes et étrangères, régulièrement visées par des attaques meurtrières, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix, censé isoler définitivement les jihadistes, dont l’application accumule les retards.
Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et dans le sud du pays et le phénomène déborde de plus en plus souvent sur les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger.
Source: AFP